L'ODYSSEE-HOMERE

A Deneuvre (54), le 19 décembre devant des danubriennes et danubriens et d'autres, réunis au Musée "Les Sources d'Hercule", Emmanuel Lascoux et Jacques Bonnaffé lisent des extraits de l'Odyssée d'Homère dans la nouvelle traduction  d'Emmanuel Lascoux, parue chez P.O.L.   

Tout public à partir de 12 ans, sur présentation d’un pass sanitaire  
Prix libre, places limitées 
 Réservation 06 71 82 73 57 
 transhumance54@gmail.com

Il est conseillé d’apporter des vêtements chauds. 
Les Nuits de la Pleine Lune sont organisées par l’association Caranusca, en collaboration avec le metteur en scène Charles Tordjman et l'association Transhumance (Lunéville). Pour découvrir les prochaines lectures, rendez-vous sur le site de l’association www.caranusca.eu .

 Crac ! les haubans du mât, tiens, sectionnés d’un coup, par le vent, par la bourrasque, des deux côtés. Bam ! le mât qui tombe à la renverse, tous les agrès qui dégringolent dans la cale, ma parole ! Paf ! là,oui, à la proue du bateau, le pilote se le prend en pleine tête : crric ! ça lui brise d’un seul coup tous les os du crâne à la fois. On croirait un plongeur, vous savez, qui se laisse tomber du plat-bord. Fini pour lui : force et vie quittent ses os ! Et Zeus qui n’arrête pas de tonner. Brraoum ! sa foudre touche le bateau... » 

 Emmanuel Lascoux propose une nouvelle « version » du texte grec d’Homère à partir de son travail original sur le grec ancien qu’il rythme, chante, et crie depuis plusieurs années. Il revendique de « jouer les langues anciennes » comme l’on joue de la musique. Plutôt qu’imiter le vers grec antique inimitable, ou dévider une prose inchantable, cette Odyssée propose à tous, un texte à dire et à chanter. Renouant finalement avec les pratiques antiques du texte épique et du poème, dans un français très contemporain et d’une oralité retrouvée.

 Jacques Bonnaffé, acteur et metteur en scène français né en 1958, fait ses armes au Conservatoire de Lille avant de monter sur les planches, notamment dans « Britannicus » de Racine. Au cinéma, il est révélé en 1984 dans « Prénom Carmen » de Jean-Luc Godard. Depuis son premier film, « Anthracite » d'Edouard Niermans, Jacques Bonnaffé privilégie le cinéma d'auteur. Ainsi, l'acteur a notamment travaillé avec Philippe Garrel, Jean-Charles Tacchella, Jacques Doillon et Alain Corneau. Parallèlement, il poursuit une riche carrière au théâtre et se consacre à des lectures publiques de poèmes et de textes.